I  =  la nouveauté de notre croix – 7’58”

II = place de la Croix dans la vie de Saint François de Sales – 9’23”

III  =  sous quelle forme Notre Bienheureux Père nous a-t-il donné notre croix ? – 15’28”

IV  =  les  symboles  expliqués – 13’10”

V  =  la Croix et le Cœur dans notre Histoire – 11’31”

VI  =  1628-1637, dix ans de recherches :

1. a) quelle croix graver ?
2. b) des fleurs au pied de la Croix…
3. c) larmes,  sang  ou flammes ? – 21’36”

VII  =  textes, et relecture des symboles

Conclusion = vivre la Croix – 21’52”

Total de la projection = 1 H 41′ 37″

Ce CD est fait avec de petits moyens, il n’a rien des facilités des gros logiciels professionnels de montage vidéo =

matériel et logiciels anciens (un Mac obsolète depuis plusieurs années, des logiciels de bureautique, standards et vieux de 8 ans).

Mais :

• on espère bien qu’avec les conversions faites il soit lisible partout, si ce n’était pas le cas merci de le signaler
• Audio et images doivent parfaitement se correspondre à la lecture (sinon ça voudrait dire que le fichier n’est pas correctement lu sur votre système et qu’il faudrait que nous trouvions une autre conversion : merci de nous le dire). Par contre il a fallu user de truchements lorsqu’on a voulu avoir le déroulement des animations au moment même où l’on entend le commentaire… ce que le logiciel sait faire c’est seulement l’un après l’autre. On y arrive, mais c’est minutieux et nettement chronophage : cela n’a donc été fait que pour quelques passages où le défaut était plus sensible. Si l’on nous signale ce qui resterait gênant on peut y remédier, il est bien prévu de corriger ce CD : ce n’est qu’un premier essai.

Comme public, on n’a visé ici que nos chères Sœurs de la Visitation : cherchant à présenter le maximum de ce que l’on connaissait de notre patrimoine. Il y a peut-être des longueurs ?

–  d’une part tout reste modifiable, c’est entièrement produit au monastère.

–  d’autre part, d’expérience : bien des personnes nous abordent pour regarder notre croix et sont contentes lorsqu’on leur en explique quelques symboles. Si l’on souhaitait mettre en vente dans nos monastères un CD – évidemment abrégé, “artisanal” et bon marché – à visée “grand public”, c’est parfaitement envisageable. La très grande majorité des clichés nous appartient, pour quelques photos seulement il faudrait peut-être obtenir des autorisations de reproduction.

Enfin, il serait tout à fait bienvenu qu’on nous signale tout défaut remarqué : ça ne demande qu’à être amélioré. Aucune contrainte puisqu’aucun recours à professionnels, seul le temps passé. Si cette technique (simplifiée par rapport à ce qu’est habituellement un montage vidéo) est jugée intéressante, on pourrait envisager pour nos monastères des traductions espagnoles, italiennes, anglaises… À condition de disposer des les textes de chaque langue en double fichiers : par écrit, et lus sur fichiers audio, diapo par diapo… et de pas mal de temps pour chaque langue.

Les visitandines de Paray-le-Monial

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Il est sûr que sainte Jeanne de Chantal a présidé au choix définitif, puisqu’il est sûr que le Coutumier de 163 7 a été revu et précisé par elle minutieusement, paragraphe après paragraphe. Mais on discerne sans peine que notre Sainte Mère n’a pas voulu s’attribuer devant les générations à venir l’honneur de nous avoir “donné notre croix”

Si tout de cette croix était remonté au choix du Fondateur, nul doute que sainte Jeanne de Chantal nous aurait laissé ce document. Mais on s’aperçoit qu’au contraire les symboles se sont complétés un à un au fil des années. On s’aperçoit aussi qu’ils sont le fruit de recherches diverses menées simultanément en divers monastères: l’Ordre tout entier y a donc participé. Les recherches menées par les premières Visitandines, avec un soin si assidu et si touchant, manifestent l’importance que revêt à leur yeux la croix qu’elles portent, et témoignent qu’elles s’efforcent d’y donner à lire, par les symboles, l’essentiel de notre spiritualité. C’est pourquoi étudier même les symboles qui au bout du compte n’ont pas été retenus (tel : les fleurs) est aussi une source dans notre vie spirituelle. Ainsi pour chaque élément définitif nous avons mentionné dans le CD les essais qui ont précédé; puisqu’on ne peut tout dire à la fois et qu’il leur a fallu choisir.

Disons tout de suite que les éléments purement décoratifs, comme sur la croix de missionnaire de St François de Sales, ou encore celle dite “de Toulouse” (essentiellement des feuilles d’acanthe) ne présentent que quelques témoins, et ont dû très vite être abandonnés : le souci est tout autre que d’occuper l’espace libre pour faire joli.

Et nous ayant ainsi laissé chercher nous-mêmes, on découvre que notre Sainte Mère nous a donné l’espace et la liberté de relectures qui peuvent se compléter sans cesse, ouvrir à des méditations indéfiniment renouvelées, à une contemplation chaleureuse et mystique des mystères de notre foi, où les écrits des deux Fondateurs sont parfaitement explicites pour nous guider.

Références pour le titre de la Croix (c’est ce titre, le “Titulus” = “Jésus de Nazareth, Roi des Juifs” qui est signfié par la traverse du haut gravée sur nos croix) :

noter l’importance que Notre Saint Fondateur a attachée à ce titre, puisqu’il l’a pris pour thème de ses sermons ; cela a sans doute marqué profondément nos premières sœurs.

Sermon pour le Vendredi Saint EA IX 266 et ss = 17 avril 1620 fait aux Visitandines

Sermon pour le Vendredi Saint EA X 360 et ss = 25 mars 1622, idem.

Une vérification qui serait à faire

Notre Sainte Mère écrit à Mère Marie-Aimée de Blonay vers le 18-19 mars 1624, et l’original est dit à la Visitation d’Annecy : “Voyez la façon des croix dedans le Directoire de la Robière que nous envoyons pour Riom, car ç’a été un oubli qu’il ne soit pas été dans le vôtre.” . Ainsi en 1625 et années suivantes circulaient dans nos monastères des copies du Coutumier manuscrit, où notre croix était décrite, peut-être dessinée.

Connaît-on d’autres croix pectorales de notre Bienheureux Père, que les deux conservées à Annecy et celle dite de Toulouse ?