Sainte Jeanne Françoise de Chantal
Jeune fille, épouse, mère, veuve, fondatrice d’un Ordre religieux… en tout et toujours, femme dont le coeur brûlant d’amour a quelque chose à nous dire aujourd’hui.
Jeanne est née à Dijon en 1572.
Elle est la deuxième fille de Bénigne Frémyot, président du Parlement de Dijon, et de Marguerite Berbisey. Elle perd sa mère lors de la naissance de son frère André, plus jeune qu’elle de 18 mois.
A 20 ans, elle épouse Christophe de Rabutin, baron de Chantal. Le mariage, bien qu’arrangé par son père, est heureux. De leurs six enfants, deux meurent en bas âge. Celse-Bénigne, leur fils, aura plus tard pour fille Madame de Sévigné, la célèbre épistolière.
Le baron de Chantal meurt dans un accident de chasse, laissant Jeanne veuve à 28 ans, avec quatre enfants à charge.
Par une heureuse circonstance, elle se met sous la direction spirituelle de François de Sales. Après avoir assuré l’avenir de ses enfants, elle vient à Annecy en 1610 pour fonder avec lui l’Ordre de la Visitation.
Au moment de sa mort, en 1641, à Moulins, il y a déjà 87 monastères de la Visitation, alors qu’il y en avait 13 au moment de la mort de François de Sales.
Elle est canonisée le 16 juillet 1767, honorée comme patronne de tous les types de vocations féminines.