Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Au 17^ème siècle, le Seigneur Jésus Christ est venu rappeler aux hommes ce qui lui tenait le plus à cœur. Il s’est adressé à une petite fille qui grandissait dans un modeste village de Bourgogne. Il l’a « enseignée et façonnée à sa mode et selon ses desseins », puis l’a fait entrer dans un monastère sans renom, d’un ordre religieux récent, réputé pour n’être guère austère, où l’on ne chantait pas de grégorien, où elle était cloîtrée sans contact avec le monde, en lui disant : « c’est ici que je te veux »…

Trente mois plus tard, sœur Marguerite-Marie a entendu : «Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen, et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre (…) et je t’ai choisie pour l’accomplissement de ce grand dessein. »

Alors l’improbable s’est produit. Depuis 350 ans, le message des Apparitions du Sacré-Cœur s’est répandu dans le monde entier. À la suite de nombreux papes, le pape François vient de nous exhorter : « Allons vers le Cœur du Christ, qui est une fournaise ardente d’amour divin et humain et qui est la plus grande plénitude que l’homme puisse atteindre” (Encyclique Dilexit nos, N° 30). C’est ce qu’a vécu sainte Marguerite-Marie.